Isalinel Nailos [Morte RP]

Dernière édition par le Jeu Jan 04 2007, 10:47, édité 6 fois

Jeune elfe d'environs 250 printemps, Isalinel à la peau d'un pâle grisatre et une taille fine qui ne fait pas exception à sa race. Ses long cheveux d'un rouge vif sont habituellements attachés derrière la tête bien qu'elle adore les avoir sur son visage afin de couvrir ses yeux. Sa personnalitée est double, parfois une ange le jour, parfois une ombre la nuit.

Recherchée pour haute trahison envers son peuple, elle s'est d'abort réfugiée parmis les hommes jusqu'à ce que ses détraqueurs retrouvent sa piste. Elle n'est plus rien, sa famille la renie honteusement et ses anciens amis sont dorénavant ceux qui veulent sa mort. Isalinel est consciente des actions qu'elle a posé contre les siens mais n'en éprouve aucun remord, son indifférence n'a d'égale qu'avec son humeur blasé de l'existance et de son absurdité.

Un soir elle passa la nuit incognito dans une auberge peu fréquentée. Elle tendit l'oreille à partir du coin sombre de la pièce où elle s'était assise pour entendre une discution à propos d'un demi-plan à peine connu. Un endroit isolé de Fearun en construction dans lequel elle pourrait se réfugier le temps de se faire oublier.

Ce soir-là, elle vint à leur table...

Sous le drap étoilé de cette nuit, l'auberge en question était recouverte d'une brume épaisse qui parvenait à entrer en quantité minime entre les fissures des murs pourrits par le temps. Des fanal noircis par l'usage éclairaient tant bien que mal l'endroit, lui donnant un aspect lugubre tant par l'ambiance que par les gens qui la fréquentait.

La jeune elfe, au visage caché par sa capuche, s'approche tranquillement de la table où les hommes discutent de ce demi-plan. Le ton de voie qu'ils emploient est bas, des chuchottements au travers des rires et gueulements des piliers de bar. L'ouïe aiguisée de la jeune femme saisi les passages les plus importants qui ont aiguisés sa curiosité. Elle s'approche de leur table et demeure immobile jusqu'à temps d'avoir leur attention.

Les trois hommes assis lèvent le regard en direction de la sombre elfe. Le plus grand d'entre eux, également le plus vif d'esprit, lui demande d'un ton banal : "Mouais?"

- J'en entendu votre discution. Dites-m'en plus, répond Isalinel en prenant place sur la chaise libre sans attendre l'invitation.

Les trois d'abort mal à l'aise de cette intervention tout autant spontannée que douteuse se regardent l'un l'autre pendant quelques minutes. L'elfe détache alors une bourse de sa ceinture qu'elle jette sur la table. Le plus grand reprend alors la parole. Il lui explique l'existance de parchemins néthéris permettant son accès, un refuge d'où il est impossible de revenir à moins d'un miracle, un endroit déjà peuplé de beaucoups d'aventuriers. .. Lorsqu'elle demande comment obtenir un exemplaire de ces parchemins, l'homme lui répond qu'il en a un dans sa chambre d'auberge et qu'elle doit le suivre jusque-là s'elle souhaite donner suite à son initiative.

Isalinel acquiesse, se lève de sa chaise puis le suis en direction des escaliers qui mènent jusqu'à la chambre. Il lui ouvre poliment la porte, l'invite à entrer puis referme à clef rapidement une fois celle-ci franchise par ce dernier. L'elfe se retourne à ce moment et aperçois une lueure maligne dans les yeux de l'homme ; Il ne tarde pas à sortir le-dit parchemin du tiroir de sa commode en rappliquant : "Il y a un prix à payer si tu souhaites y aller mais je n'accepte pas l'or ni les objets. Tu vois où je veux en venir, catin?"

La sombre femme hoche la tête en signe de compréhension. Elle retire sa capuche d'un geste lent, laissant apparaitre un visage au teint blème dans la pénombre de la pièce, des lèvres pulpeuses recouvertes d'une baume noire et de long cheveux rouge qu'elle détache par dessus ses oreilles pointus.

Finalement, elle s'approche de l'homme et s'agenouille afin d'être.. au niveau..

Des murs de cartons, voilà la comparaison la plus rapproché des chambres de cette auberge. Ci-joint dans la pièce une base de lit simple en bois sans vernis couvert d'un matelas remplis de plume sans oreiller et une peau de vache comme drap. Une chandelle tirant à sa fin illumine la chambre en se battant contre l'extinction, le plancher craque à chaques pas tel une porte mal huilée qui grince à son ouverture et des rideaux de dentelle déchirés tentent bien que mal de couvrir la fenêtre mal isolée, sifflant à chaques coup de vents.

On peut entendre de la chambre gauche un ébat amoureux dans son exploration la plus profonde, le bruits des ressorts du lit suivent un rythme exponentiel entre deux ou trois coup dans le mur. Si l'on détourne l'attention sur la droite, on entend des rires d'hommes au travers des trinquements de bouteilles de verre. Au centre, il y a Isalinel agenouillé devant un homme qui dévoile son sexe pour le faire luire par.. cirage.. : "T'attend quoi, catin? 'Faut je te montre comment faire?"

La jeune elfe saisi la verge de sa main gauche, relève la tête vers l'arrière afin de croiser le regard de l'homme et lui répond : "Ferme les yeux, tu n'oublieras pas cette nuit."

Un petit rire amusé s'échappe de l'homme alors qu'il ferme les yeux, le parchemin toujours enroulé à l'intérieur de sa main droite. Elle commence à faire des mouvements de vas-et-viens avec sa main gauche qui entoure le sexe exhibé alors que sa main droite glisse discretement jusqu'à sa botte où il y est attaché un fourreau contenant une dague aiguisée.

Alors que le fier gaillard commence à jouir de la situation, il sent une poigne très ferme autours de son membre fendant l'air impudément avant une douleur hors du commun! C'est dans l'horreur du moment qu'il ouvre les yeux et aperçoit sur le plancher de bois, tranché, la raison de sa virilité dans une flaque rougeatre. Alors qu'il ouvre la bouche pour pousser un cri autant mélangé de crainte, d'angoisse, de haine et de vengeance, la sombre femme se relève et poursuit la parade de son arme pour le planter à l'intérieur de son torse.

Un cri d'agonie fait vibrer les minces mur de la chambre, rapidement étouffé par l'hémorragie remontant dans l'oesophage alors qu'il tombe au sol. Sans perdre de temps, la pâle femme prend le parchemin tenu dans la main droite de l'homme, se relève, ouvre la piètre fenètre de la chambre, descend le premier étage à l'extérieur de l'auberge en s'accrochant à la corniche puis fuis l'endroit une fois les deux pieds sur terre.

Le lendemain au soir, l'aubergiste monte furieux à la chambre de l'homme n'ayant pas payé une nuit de plus et découvre avec dégout le massacre gratuit. Les voisins de chambres admettent avoir entendu un douloureux cris la nuit dernière mais ça n'étais pas la première fois qu'ils se faisaient déranger par un couple aimant atteindre l'extase par la douleur. Alors que l'aubergiste enquête sur la femme suspecte et disparue, cette dernière est déjà loin dans la forêt, récitant les écrits magique du parchemin menant dans le demi-plan du Monde Secret.

Le point de non-retour vient d'être atteind, Isalinel est désormait captive d'un monde qu'elle a choisie pour fuir un destin fort morbide.

Advienne que pourra..

Sujet: Re: Isalinel Nailos [Morte RP] Mar Jan 02 2007, 07:10

Une sombre nuit au cimetière de la citée, une femme et son corbeau..

"- Te souviens-tu Shra, te souviens-tu le nombre de surnoiseries que nous avons fait? Te souviens-tu des atrocités que nous avons commis dans le seul but de se sentir vivre comme les dieux?" À ces mots, la jeune elfe empoigne la dague dissimulée dans sa manche droite.

Le ciel étoilé et le bruit des grenouilles chantant l'hymne de la nuit firent office de réponse. Isalinel passait en revu dans sa tête tout les faits saillants de sa vie à Fearun jusqu'à ce demi-plan et sa rencontre avec le seul homme qu'elle avait ouvert son coeur. Tout ses autres amants autrefois connurent un sort semblable à celui de la mante religieuse jusqu'à temps qu'elle fut séduite par un être de chair partageant les mêmes intérêts et les même ressentiments, sous cette carapace endurcie qu'est la prudence.

"- Il semblerait que ce soir, c'est mon tour de payer pour toutes ces souffrances que j'ai affligés au cours des deux derniers siècles. Dit-moi Shra, est-ce que tu ressens ce que je m'apprete à faire?" Le corbeau fixe la pointe de la dague dans la main de sa maîtresse en même temps qu'un rayon lunaire y reflète.

Quelques heures auparavant, elle était à la demeure de son grand amour après une longue disparition qu'elle-même n'arrivait pas à expliquer. Combien de temps s'est-il passé, une semaine, un mois, 10 ans? Impossible à savoir pour la jeune elfe. C'est lorsque qu'elle le revit et compris que la demi-succube qui l'accompagnait était sa fille sans en être la mère.. Son coeur fut transpercé tel le pieux en argent dans celui du vampire. C'est à cette sensation que le corbeau croasse un cri tellement strident qu'il en perce presque les tympans de sa maîtresse.

"- Au fond Shra, tu as été le meilleur ami qu'une personne puisse avoir pendant ces années et j'espère que ta libertée sera le plus beau cadeau que je puisse faire pour te remercier. Si jamais tu deviens le familier d'une autre personne, il ignore déjà la chance qu'il aura de t'avoir à ses cotés."

L'oiseau regarde tristement la femme une dernière fois avant qu'elle ne se taille une fente au poignet à l'aide de sa dague. C'est en silence et en larmes sur ses joues que cette dernière se laisse tranquillement mourrir jusqu'au bout de son sang, surveillé et protégé par l'animal dans son rituel. Le seul souvenir qu'elle laissa derrière elle fut sa broche à cheveux dans les mains de son unique amour, le seul pour qui il est valu la peine de vivre ne serait-ce qu'un seul instant.

Dès l'aube, le corbeau prit son envol lorsque les premiers arrivants firent la découverte du cadavre au pied d'une tombe. C'est ainsi qu'est la vie et la mort ; Lorsqu'on prêche une vie à faire du tort, il faut s'attendre qu'elle nous rende la pareil.

Pour Isalinel, la leçon fut mortel.. C'est avec les traces de sang en forme d'ailes qu'elle quitte ces terres.

Sujet: Re: Isalinel Nailos [Morte RP] Mar Jan 02 2007, 08:56

Prologue

Comme à tout les jours, la boule de feu lumineuse dans le ciel fait son apparition de façon exponentielle puis inversé. Un jour comme les autres, un banal cycle auquel plus personne ne porte attention depuis la naissance..

C'est à la mort que le dernier levé ou coucher de soleil reprend tout son sens.
C'est à la mort au son des cloches, des pleurs ou des souffrances qu'une simple luminosité rapelle que nous sommes éphémère face à l'absolu, face à l'éternité.

Le vent danse entre les pétales des violletes posés au pied de sa tombe,
ancienne tueuse morte d'avoir trop aimé.

[Fin]

» Elisha d'Irunelle [Morte]