Romances.

Naturelle beauté de diamant

Reina Pasgelé. De ses mains pâles tenait la créature somptueuse de l'hiver une rose aux senteurs enivrantes et révelatrices de beauté troublante. Piquante et si attirante, la rose aux pétales de nuit parvenait à faire pleurer si belle que l'adepte des glaces. Jalouse, la fille d'Aurile était jalouse d'une telle beauté... Moi, en pleurant, t'avoue que tu me charme... toi, si belle, ne pourra jamais rien m'avouer en retour... à part le fait que tu sera à jamais silencieuse.

Tenant la tige épineuse entre trois doigts de sa main droite sa gauche, avec une incommensurable douceur, vint caresser les pétales noires de la beauté emprisonnée dans le silence absolu. Scène troublante et émouvante que de voir la glace pleurer la beauté d'un être. Le pianio et le chant de femme à la voix surnaturelle auraient suffit à décrir l'embiance qui planait à ce moment autour d'elle.

Entre les doigts de la sublime de l'hiver la rose prenait une teinte bleuté, se durcissait puis, dans un léger craquement, devint la naturelle beauté de diamant. Rose de glace, Ô survis hissée par la tige dans l'anneau fin de ma ceinture....

Reina tourna son regard vers la forêt enchantée. Une ultime larme coulant sur ses joues. Mais saches que seule ma première larme t'était destinée ma rose... A chaque seconde qui s'écoulait le coeur de Reina tressautait d'espoir, esperant voir une silhouette qu'elle reconnaitrait arriver jusqu'à elle. Les autres étaient pour une tout autre beauté...

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Nox Vitae

Reina marchait pieds nus dans le sable. Les milliers de fines écailles presques invisibles qui recouvrent son corps reflètent le soleil pesant, lui donnant un air divin comme entourée par une aura. Ses bras sont croisés en une tristesse silencieuse, ses pieds battent le sable, son regarde se dresse et au loin elle pense voir une silhouette familière.

A...Alys?

Son pas lent et morne devint soudain plus vivant, elle s'approchait à grand pas de la silhouette qui disparue rapidement dans la chaleur pesante. Ce n'était pas Alys. La chaleur lui jouait des tours... son corps commencait lui aussi à lui jouer des tours.