Armand [mort]

Jeune homme d'à peine 18 ans, Armand était paysan avant de se retrouver par il ne sait quelle opération sur ce plan.
Il est bien bâti, de ceux qui sont habitués aux lourds travaux dans les champs, tout en étant bel homme.

N'ayant jamais rien connu d'autre que sa ferme natale avant d'arriver sur ces terres, il peut se montrer émerveillé par ce qu'il découvre, tel un jeune enfant. Il est cependant d'une immense timidité, bafouillant à l'occasion et n'osant que rarement regarder son interlocuteur dans les yeux, d'autant plus lorsqu'il s'agit d'une femme attirante.

Malgré son âge, il a encore tout à apprendre...

Déposé au temple de Sharess alors qu'il ne lui restait plus qu'un souffle de vie, Armand a rapidement succombé aux multiples blessures reçues.
Les prêtresses se sont refusées de le relever, l'intéressé ne souhaitant visiblement pas regagner le monde des vivants.
Son corps sera jeté dans la fosse commune.

Histoire d’une vie

Alors qu’il n’avait jamais jusque là connu d’autres horizons que la ferme de son père dans laquelle il travaillait pas loin de 20h par jour, Armand s’est subitement retrouvé propulsé dans un monde des plus étranges pour lui et dont il n’aurait jamais soupçonné l’existence.

Les premières heures furent pour lui les plus angoissantes de sa vie… avant qu’il ne passe de la stupeur à l’émerveillement au fil de sa découverte de la ville.

Armand découvrit ainsi les joies du sexe en la personne de Jade, puis celle de l’amour et du bonheur via Tha’na… il découvrit ensuite la trahison, par la même personne, puis l’effroi et a douleur par les « bonnes grâces » de Persha et Azalin.
Il découvrit la compassion grâce à la princesse Reina notamment… puis la peur de mourir par celle d’un homme à la queue telle un scorpion qui lui assena une blessure dont en fin de compte il ne se relèvera jamais vraiment.

Enfin, il découvrit à quel point les hommes pouvaient être égoïstes et incapables de compassion quand il sentit sa vie le quitter progressivement sans que personne ne semble s’en émouvoir, même la seule personne qui lui ai jamais dit l’aimer.

HRP : Je vous laisse là. Merci à tous ceux qui ont joué le jeu de mon perso quelque peu atypique… dommage toutefois que, malgré la foule présente, personne ne s’en soit réellement soucié lorsqu’il agonisait.

(HRP: je me permet de poster à ta suite )

Reina ne découvrit que par hasard la mort d'Armand. Si son oreille n'avait pas trainée près des gens pauvres qui-ont-des-yeux-partout elle serait restée ignarde de ceci. La preuve était, la preuve que ce monde était une boucherie géante, un mécanisme géant de machination et de mensonge de coeur. Même la gifle asseinée à Alicia n'aurait pu calmer la soudaine colère divine qui l'emplissait.

Armand... elle avait eu pitié de lui, seul et peur de tout, qui n'aurait pas eu pitié? Même un Bânite se serait laissé avoir. Reina n'aimait pas les hommes, et commencait à aimer de moins en moins les femmes. A ses yeux elles sont aussi fourbes, voire plus, que ces violeurs de gardes. Elles sont plus catins que ces femmes soumises au marché de la chair qui trainent au port...

Désormais une seule personne comptait à ses yeux: Alys son esclave. Une chose est certaine, si elle doit tuer ou donner sa vie pour empêcher les mains vicieuse de se poser sur la peau d'elfe de son esclave elle le ferait. Si Armand avait été son esclave elle aurait venger sa mort. Mais il n'était rien d'autre qu'un jeune homme perdu dans un monde ou ses habitants l'on détruit.

Reina soupira, contenant sa colère. Son regard se tourna vers un flocon de neige qui venait de tomber sur son épaule, unique flocon, comme si Aurile lui montrait qu'elle était compatissante. La grande prêtresse se signa.

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